Qui suis-je ?


La polyvalence est un outil indispensable pour s’adapter aux nombreux défis de notre époque, comme mon parcours professionnel brièvement décrit ci-dessous en témoigne. Ayant effectué initialement avec succès un apprentissage dans un métier de bouche, j’ai été ensuite employé dans divers domaines, globalement relatifs au sol et au sous-sol. Cela m’a permis d’effectuer de nombreuses prises de données scientifiques en botanique, géologie, hydrogéologie et, dans une moindre mesure, en archéologie.

Il y a une quinzaine d’années, j’ai eu la chance de suivre un cours de formation professionnelle pendant cinq mois à plein temps avec M. B. Messerli (Maîtrise fédérale en arboriculture). Ce cours m’a entre autre permis de développer et parfaire mes connaissances sur les végétaux, l’arboriculture et les espaces verts. Cette formation m’a conduit a réaliser mon travail de diplôme au Conservatoire et Jardin Botanique de la ville de Genève, ceci pendant une période de six mois. Ce projet consistait en la réalisation d’un cadastre de la pollution atmosphérique en utilisant les lichens comme bio-indicateurs, sous la direction de M. P. Clerc, Dr en biologie et lichénologue de renommée internationale.

Le cours « expertise et diagnostic » dispensé par M. E. Petiot, paysagiste formateur, est venu rajouter une clé de voûte à cet ensemble de connaissances, en y intégrant le savoir sur les interactions bioélectroniques entre le sol et les végétaux.

Pour appuyer et renouveler mes compétences ainsi que pour documenter mes recherches, une bibliothèque, en renouvellement constant, comprenant plus de 80 ouvrages spécialisés et support de cours sur les différentes techniques de jardinage, d’agro-écologie, de pédologie, de botanique, de bio-indication, d’aménagement paysagé, d’installation et gestion de plan d’eau me permet de vous offrir un large panel de services.

Divers autres cours, plus modestes, sont venus et viennent encore soutenir ou élargir cette palette orientée autour du respect des lois du vivant.
Ceci me permet d’apprécier des situations en dehors des approches conventionnelles.

D’autres éléments ont, en outre, contribué à forger par immersion ma culture personnelle et mes convictions pour aboutir à une démarche plus respectueuse du monde qui nous accueille. Durant mon enfance, mes parents ont en effet participé à la création d’un réseau de distribution entre agriculteurs bio et consommateurs citadins. Cette démarche, à laquelle j’ai été mêlé à la mesure de mes moyens, a fini par aboutir à la création des deux magasins « Topinambour » à Lausanne. Durant mon adolescence, le jardin familial, en milieu urbain, s’étendait sur 1200 m2; j’ai été étroitement associé à son développement et son entretien.
Une époque où le bio était plus une démarche de conviction profonde qu’une institution vouée aux certifications et aux labels.